lundi 22 avril 2024

Réconcilier les Français avec la politique

 La relation entre les Français et la politique est devenue tendue, marquée par la méfiance, le désintérêt et même le rejet. Cette fracture entre la population et ses représentants politiques est préoccupante pour la santé de la démocratie française. Cependant, il est possible de rétablir cette relation et de réconcilier les Français avec la politique en adoptant des mesures qui favorisent l'inclusion, la transparence et la participation citoyenne.

Tout d'abord, il est essentiel d'adopter des réformes démocratiques qui renforcent la participation citoyenne à tous les niveaux de gouvernance. Cela peut inclure des initiatives telles que les référendums d'initiative citoyenne, qui permettent aux citoyens de proposer directement des lois, ainsi que des mécanismes de consultation publique sur les décisions politiques importantes. En impliquant activement les citoyens dans le processus politique, les institutions peuvent renforcer la légitimité de leurs décisions et favoriser un plus grand sentiment d'appartenance et d'engagement civique.

Ensuite, il est crucial de promouvoir une culture politique qui valorise la diversité et l'inclusion. Cela implique de garantir une représentation équitable des différents groupes de la société au sein des institutions politiques, notamment en encourageant la participation des femmes, des minorités ethniques et des groupes marginalisés. En reflétant la diversité de la population, les institutions politiques peuvent mieux répondre aux besoins et aux préoccupations de tous les citoyens, renforçant ainsi la confiance dans le système politique.

Parallèlement, la transparence et la responsabilité doivent être des piliers fondamentaux de toute action politique. Les citoyens ont besoin de savoir ce que font leurs représentants et comment les décisions sont prises. La publication régulière des informations gouvernementales, y compris les dépenses publiques et les décisions politiques, peut contribuer à accroître la transparence et à restaurer la confiance dans les institutions démocratiques.

De plus, il est important de promouvoir l'éducation civique et politique dès le plus jeune âge. Les citoyens doivent être informés sur le fonctionnement des institutions démocratiques, sur leurs droits et leurs responsabilités en tant que citoyens. En renforçant les compétences civiques et en encourageant la participation active à la vie politique, l'éducation peut contribuer à créer une culture politique plus éclairée et engagée.

Enfin, il est crucial de rétablir la confiance dans l'intégrité et l'éthique des représentants politiques. Les scandales de corruption et les comportements inappropriés ont sapé la confiance du public dans la classe politique. Des mesures telles que des règles strictes en matière de financement des campagnes électorales, des mécanismes de contrôle et des sanctions pour les comportements répréhensibles peuvent contribuer à restaurer la confiance dans l'intégrité des institutions démocratiques.

En conclusion, réconcilier les Français avec la politique nécessite des efforts concertés pour renforcer la participation citoyenne, promouvoir la diversité et l'inclusion, accroître la transparence et la responsabilité, renforcer l'éducation civique et restaurer la confiance dans l'intégrité des institutions politiques. En adoptant une approche inclusive et participative, la France peut construire une démocratie plus forte, plus résiliente et plus représentative, qui répond véritablement aux besoins et aux aspirations de tous ses citoyens.

jeudi 15 février 2024

Déguster des délices venus d'ailleurs

 

L'exploration culinaire ne consiste pas seulement à préparer des repas, mais aussi à partir à la découverte de goûts, d'ingrédients et de méthodes du monde entier. Apprendre à cuisiner des aliments de civilisations différentes ouvre la porte à de nouvelles expériences, élargit les horizons et favorise l'appréciation de l'abondante tapisserie des aliments du monde. Dans cet essai, nous examinerons les plaisirs et les avantages de l'exploration de la diversité culinaire, ainsi que la force de transformation qu'elle conserve pour les futurs cuisiniers amateurs.

Apprendre à préparer des plats de différentes cultures permet aux individus de découvrir un royaume de saveurs au-delà de leurs propres traditions culinaires. Des épices et herbes aromatiques de la cuisine indienne aux saveurs audacieuses de la cuisine de rue mexicaine, chaque culture offre une palette d'ingrédients et d'assaisonnements distincts et fabuleux. En expérimentant de nouvelles saveurs et de nouveaux ingrédients, les cuisiniers amateurs peuvent élargir leur répertoire culinaire et créer des repas à la fois excitants et délicieux.

La cuisine est étroitement liée à la culture, à l'histoire et à l'identité. Apprendre à préparer différents repas issus de diverses cultures permet de découvrir les coutumes, les pratiques et les idéaux de différentes communautés à travers le monde. Qu'il s'agisse de maîtriser la fabrication des sushis au Japon ou de préparer des plats de pâtes traditionnels en Italie, chaque tradition culinaire raconte une histoire et ouvre une fenêtre sur la riche tapisserie des rencontres humaines. En adoptant ces traditions culturelles, les cuisiniers à domicile peuvent se rapprocher de leur héritage et mieux apprécier la diversité du monde qui les entoure.

L'exploration de différentes cuisines favorise la créativité et l'innovation dans votre cuisine. En mélangeant des saveurs, des méthodes et des substances issues de différentes cultures, les cuisiniers peuvent préparer des plats uniques et inventifs qui reflètent leur propre style et leurs préférences. Qu'il s'agisse d'une cuisine combinant des éléments de différentes traditions culinaires ou de réinterprétations créatives de plats classiques, les possibilités sont infinies. Comprendre comment cuisiner divers aliments issus de différentes cultures permet aux cuisiniers de la maison d'expérimenter, de prendre des risques et de repousser les limites de la cuisine traditionnelle.

Apprendre à cuisiner différents aliments issus de différentes cultures permet également d'améliorer les compétences et les techniques culinaires. Chaque cuisine offre son propre ensemble de méthodes de préparation des aliments, de techniques de planification et de types de présentation qui permettent aux cuisiniers à domicile d'élargir leur répertoire culinaire et d'affiner leurs compétences. Qu'il s'agisse de maîtriser la technique du sauté dans la cuisine chinoise ou l'art délicat de la pâtisserie dans la cuisine française, chaque nouvelle compétence acquise ajoute de la profondeur et de la polyvalence à la boîte à outils culinaire du cuisinier amateur.

L'exploration de diverses cuisines peut également avoir des effets bénéfiques sur la santé et le bien-être. De nombreuses cuisines conventionnelles mettent l'accent sur les ingrédients frais et de saison, les céréales complètes et les protéines à faible teneur en matières grasses, qui sont associés à de nombreux bienfaits pour la santé. En incorporant des éléments de différentes cuisines dans leur régime alimentaire, les cuisiniers en résidence peuvent bénéficier d'une alimentation variée et équilibrée qui favorise la santé et la vitalité générales. En outre, apprendre à préparer des repas issus de cultures différentes favorise la prise de conscience et l'appréciation des plaisirs sensoriels des aliments, ce qui permet de vivre une expérience culinaire beaucoup plus agréable et enrichissante.

Enfin, apprendre à cuisiner des aliments issus de cultures différentes peut contribuer à combler les fossés sociaux et à favoriser une meilleure compréhension et une plus grande appréciation de la diversité. Les repas ont une capacité remarquable à rapprocher les gens, au-delà du vocabulaire, de la nationalité et de l'origine. En partageant des plats préparés avec amour et soin, les cuisiniers peuvent créer des occasions de dialogue, cours de cuisine d'échange et de respect mutuel. La cuisine devient une sorte de diplomatie culturelle, favorisant les contacts et jetant des ponts entre des personnes issues de milieux différents.

Apprendre à cuisiner différents aliments issus de diverses cultures est un véritable voyage transformateur qui ouvre les cœurs, les pensées et les palais à la riche diversité des traditions culinaires du monde. En embrassant les saveurs du monde, en vérifiant l'histoire culturelle, en encourageant la créativité et l'innovation, en améliorant les compétences culinaires, en promouvant la santé et le bien-être et en développant des passerelles culturelles, les cuisiniers amateurs peuvent se lancer dans une expérience culinaire vraiment enrichissante et satisfaisante. Alors, allumons le fourneau, améliorons nos couverts et partons ensemble à la découverte de ce succulent voyage.

mardi 2 janvier 2024

Partir à Hambourg

 Hambourg, la deuxième plus grande ville d'Allemagne et le plus grand port du pays, est une métropole dynamique réputée pour son architecture impressionnante, sa riche histoire maritime et sa scène culturelle vibrante. Située sur l'Elbe, près de la mer du Nord, Hambourg a toujours été un carrefour international du commerce et un melting-pot culturel.

Le passé de Hambourg en tant que ville hanséatique est fondamental pour comprendre son identité. En tant que membre influent de la Ligue hanséatique médiévale, un réseau de villes commerçantes en Europe du Nord, Hambourg a développé une richesse et une indépendance qui ont façonné son architecture et sa culture. L'esprit de cette époque est encore palpable dans les splendides bâtiments de la Speicherstadt, le plus grand complexe de magasins d'entrepôts du monde, maintenant inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO.

La Speicherstadt, avec ses canaux et ses entrepôts en brique rouge, est un exemple frappant de l'architecture industrielle du 19e siècle. À proximité se trouve la HafenCity, un ambitieux projet de réaménagement urbain qui combine des bâtiments modernes et innovants avec des espaces urbains vivants. L'Elbphilharmonie, une salle de concert spectaculaire et l'un des nouveaux symboles de la ville, est un point culminant de ce quartier.

Le port de Hambourg, l'un des plus grands ports d'Europe, est le cœur battant de la ville. Les visites du port offrent un aperçu fascinant de l'activité maritime incessante et du rôle de Hambourg en tant que porte d'entrée vers le monde. Le marché aux poissons historique, l'Altonaer Fischmarkt, est un lieu de rencontre populaire le dimanche matin, où les habitants et les visiteurs se mêlent dans une atmosphère animée.

Le réseau de lacs et de canaux d'Hambourg lui a valu le surnom de "Venise du Nord". L'Alster, un lac artificiel au cœur de la ville, est un lieu de détente privilégié pour les habitants. Les rives du lac sont bordées de parcs et de cafés, offrant un espace de tranquillité au milieu de l'agitation urbaine.

Sur le plan culturel, Hambourg est un centre d'art et de musique. La ville est célèbre pour sa scène musicale, notamment dans le domaine de la musique classique avec l'Orchestre Philharmonique d'État et l'Opéra d'État de Hambourg. Le quartier de St. Pauli, et en particulier la Reeperbahn, est connu pour sa vie nocturne animée, ses théâtres et ses clubs de musique, où les Beatles ont fait leurs débuts dans les années 1960.

L'architecture de Hambourg est un mélange éclectique de styles historiques et modernes. L'hôtel de ville (Rathaus), un chef-d'œuvre néo-renaissance, est un exemple de la splendeur architecturale de la ville. D'autres bâtiments, comme la magnifique église Saint-Michel, sont emblématiques du paysage urbain.

La cuisine à Hambourg est aussi variée que la ville elle-même. Les spécialités locales comprennent des plats comme le "Finkenwerder Scholle", un plat de plie, et le "Labskaus", un mets traditionnel des marins. Le port offre également une abondance de fruits de mer frais.

Hambourg est également un centre d'éducation et de recherche, avec de nombreuses universités et institutions académiques. Cette concentration de connaissances contribue à l'atmosphère dynamique et innovante de la ville.

En conclusion, Hambourg est une ville fascinante qui combine harmonieusement son héritage historique avec la modernité. Avec son port actif, son architecture remarquable, sa scène culturelle riche et sa vie urbaine animée, Hambourg offre une expérience unique, reflétant à la fois la tradition et l'innovation au cœur de l'Allemagne.

mardi 17 octobre 2023

De biplans à jets: l'histoire aérienne

 

Le domaine de l'aviation a connu des avancées significatives au cours du siècle dernier, les avions de combat étant des symboles emblématiques des progrès réalisés dans le domaine des combats aériens. Ces machines élégantes et supersoniques représentent le summum de la conception, de l'agilité et de la puissance de feu. Leur évolution, depuis les rudimentaires biplans de la Première Guerre mondiale jusqu'aux jets furtifs d'aujourd'hui, souligne leur profond impact sur la guerre moderne.

La genèse des avions de chasse remonte à la Première Guerre mondiale. Au début, les avions étaient principalement des outils de reconnaissance. Néanmoins, avec la reconnaissance de leur potentiel, ils ont rapidement été équipés de mitrailleuses, ce qui a finalement entraîné l'apparition du combat aérien. Lors de la Seconde Guerre mondiale, les avions de chasse à hélice comme le Spitfire et le Mustang dominaient le ciel. Cependant, il était clair que la voie à suivre pour les combats aériens exigeait des avions plus rapides et plus maniables.

L'arrivée de la propulsion à réaction dans les années 1940 a marqué le début d'une nouvelle ère. Le monde a assisté aux débuts du premier chasseur à réaction opérationnel, le Messerschmitt Me 262 allemand. Bien qu'il soit arrivé trop tard pour modifier substantiellement le cours de la guerre, il a donné un aperçu de l'avenir de la guerre aérienne.

Après la Seconde Guerre mondiale, la transition des hélices aux moteurs à réaction a été rapide. La guerre de Corée a été le premier conflit où les chasseurs à réaction ont joué un rôle essentiel, avec des appareils comme le F-86 Sabre américain et le MiG-15 soviétique qui ont démontré les capacités des avions de combat à réaction.

La guerre du Viêt Nam a également illustré la sophistication croissante des avions de combat. La mise au point de missiles à portée de vue supérieure (BVR) et de méthodes radar a transformé les combats aériens. Les aviateurs ne se contentaient plus de combats rapprochés ; ils pouvaient désormais interagir avec leurs adversaires à des kilomètres de distance.

La seconde moitié du XXe siècle a été marquée par des avancées technologiques considérables. L'émergence de la technologie furtive, incarnée par le F-117 Nighthawk, a radicalement transformé la dynamique des combats aériens. Ces avions pouvaient opérer sans être détectés, frappant des cibles sans alerter la protection de l'ennemi.

D'autres améliorations apportées à l'avionique, aux techniques d'armement et aux composants ont fait des avions de combat modernes des systèmes multirôles. Par exemple, le F-22 Raptor, souvent considéré comme le chasseur le plus innovant au monde, peut facilement effectuer des missions air-air, atmosphère-sol et intellectuelles.

Les avions de combat ont redéfini la manière dont les batailles sont menées. Leur capacité à mener des attaques de précision avec un minimum de problèmes collatéraux en fait des atouts essentiels. Grâce à la brillance aérienne, les facteurs terrestres peuvent opérer en réduisant les risques liés aux avions ennemis ou à la surveillance aérienne.

En outre, la simple possession d'avions de chasse avancés a un effet dissuasif important. Ils incarnent la puissance militaire et les prouesses scientifiques d'une nation. En temps de paix, ils jouent un rôle crucial dans le maintien des zones d'exclusion aérienne, dans les opérations de reconnaissance ou dans les exercices militaires.

Cependant, l'évolution des avions de chasse n'est pas sans difficultés. Ces avions deviennent de plus en plus avancés sur le plan technologique, mais aussi de plus en plus chers. Le coût du développement, de l'acquisition et de l'entretien d'une flotte moderne peut grever le budget de défense d'un pays. En outre, compte tenu de la montée en puissance des systèmes sophistiqués de défense de l'atmosphère, même les chasseurs les plus innovants ne sont pas invulnérables.

Il y a aussi l'argument de l'importance des chasseurs pilotés à l'ère des drones et des futurs avions de combat autonomes. Les véhicules aériens sans pilote (UAV) peuvent opérer dans des environnements trop dangereux pour les avions pilotés et sont considérablement moins chers.

Si la génération actuelle d'avions de combat représente l'apogée du combat aérien habité, un changement semble se dessiner à long terme. Des concepts tels que le plan "Skyborg" de l'armée de l'air américaine laissent entrevoir un avenir où des drones autonomes ou semi-autonomes opéreront aux côtés des avions de combat pilotés.

Toutefois, l'essence même de l'avion de chasse ne tient pas seulement à la machine, mais aussi à l'être humain qui se trouve derrière les condes. Les instincts, les rencontres et les sélections d'un pilote humain sont difficiles à reproduire, annuaire des avions de chasse même avec une intelligence artificielle innovante.

En conclusion, les avions de chasse, au cours de leur siècle d'existence, sont passés de simples biplans équipés de canons à des merveilles scientifiques capables de dominer les champs de bataille contemporains. Leur impact sur la guerre est indéniable, car ils sont à la fois des outils de précision et des symboles de puissance. Alors que l'avenir des combats aériens pourrait être marqué par un mélange d'hommes et de machines, l'héritage et l'importance des avions de chasse dans le déroulement des conflits sont indélébiles. Leur évolution témoigne de l'ingéniosité de l'homme et de la nature changeante du combat.

vendredi 8 septembre 2023

Résoudre un Conflit avec un Client

 Les conflits avec les clients sont inévitables dans le monde des affaires, mais ils peuvent être gérés de manière constructive pour préserver les relations, maintenir la satisfaction du client et promouvoir la réputation de l'entreprise. Résoudre efficacement un conflit avec un client nécessite des compétences de communication, d'empathie et de résolution de problèmes. Cet essai explore les diverses stratégies et principes clés pour résoudre les conflits avec les clients, en mettant en évidence l'importance de l'écoute active, de la compréhension, de la recherche de solutions et de la gestion des attentes.

L'écoute active est le fondement de la résolution des conflits avec les clients. Il est essentiel d'écouter attentivement les préoccupations et les points de vue du client sans interruption. La validation des émotions et des expériences du client montre que vous prenez ses préoccupations au sérieux. L'écoute active crée un espace pour que le client exprime ses frustrations et ses attentes, ce qui est un premier pas important vers la résolution du conflit.

La compréhension est un aspect clé pour résoudre un conflit avec un client. En posant des questions ouvertes, vous pouvez obtenir des informations détaillées sur le problème et sur ce que le client attend pour une résolution. En ayant une compréhension approfondie de la situation, vous pouvez éviter les malentendus et vous concentrer sur les problèmes réels. Comprendre les motivations du client et les raisons de son mécontentement permet de personnaliser la réponse et de trouver des solutions adaptées.

La recherche de solutions est un élément central pour résoudre les conflits avec les clients. Il est important de collaborer avec le client pour identifier des solutions mutuellement bénéfiques. Proposer des options concrètes et réfléchies démontre votre engagement à résoudre le problème de manière proactive. Chercher des solutions créatives et flexibles peut également contribuer à rétablir la confiance et à maintenir la satisfaction du client.

La gestion des attentes joue un rôle crucial dans la résolution des conflits avec les clients. Clarifier ce que le client peut raisonnablement attendre en termes de délais, de processus de résolution et de résultats contribue à éviter de futures déceptions. Expliquer de manière réaliste ce que l'entreprise peut faire pour résoudre le conflit aide à établir des attentes réfléchies et à éviter les frustrations ultérieures.

L'empathie est une compétence essentielle pour résoudre les conflits avec les clients. Se mettre à la place du client et comprendre ses sentiments et ses préoccupations renforce la connexion et démontre une considération authentique. Exprimer de l'empathie montre que vous prenez au sérieux les émotions du client et que vous êtes déterminé à trouver une solution qui répond à ses besoins.

La communication continue est importante tout au long du processus de résolution de conflit. Tenez le client informé des progrès et des étapes prises pour résoudre le problème. La transparence renforce la confiance et montre que vous travaillez activement à résoudre le conflit de manière ouverte et honnête.

En conclusion, la résolution de conflits avec les clients nécessite des approches constructives et des solutions orientées. L'écoute active, la compréhension, la recherche de solutions, la gestion des attentes, l'empathie et la communication continue sont autant d'éléments clés pour résoudre efficacement les conflits avec les clients. Les individus qui intègrent ces pratiques dans leurs interactions avec les clients sont mieux préparés à gérer les défis, à maintenir des relations positives et à préserver la réputation de l'entreprise.

mardi 6 juin 2023

Voyager pour un monde plus tolérant et inclusif

 

Dans un monde de plus en plus interconnecté et globalisé, l'action de voyager a pris une importance considérable au-delà de la simple recherche de nouveaux endroits. Les voyages permettent aux individus d'acquérir une meilleure compréhension de la planète et de relever les défis complexes du 21e siècle. Il va au-delà des loisirs et sert d'expérience transformatrice, cultivant l'expansion personnelle, l'admiration culturelle et une perspective plus large. Cet essai vise à mettre en lumière l'importance de la compréhension du globe par la conduite automobile et à relever les défis auxquels nous sommes confrontés à notre époque.

L'une des facettes les plus vitales du voyage est l'exposition à des cultures, des cultures et des points de vue différents. En s'immergeant dans un environnement inconnu, les voyageurs acquièrent une compréhension directe des coutumes, des valeurs et des croyances de plusieurs sociétés. Cette expérience favorise l'empathie, la valorisation et la gratitude à l'égard de la diversité sociétale, ce qui finit par favoriser l'émergence d'un monde plus inclusif et plus tolérant. Ces rencontres interculturelles contribuent à briser les stéréotypes, à dissiper les préjugés et à promouvoir la connaissance mutuelle, jetant ainsi les bases d'une paix et d'une cohésion mondiales.

Les voyages offrent un point de vue plus large qui ne peut être obtenu uniquement à l'aide de livres, de documentaires ou de ressources Internet. Il permet aux hommes et aux femmes d'être les premiers témoins de la splendeur du monde, mais aussi de ses obstacles. Les paysages grandioses, les lieux animés et les sites traditionnels rencontrés pendant les vacances exposent les individus à de nouvelles réalités et leur permettent de percevoir le monde sous différents angles. En élargissant leur perspective, les voyageurs deviennent plus adaptables, plus ouverts d'esprit et mieux équipés pour naviguer dans les complexités de notre siècle.

Alors que le monde entier est confronté à la nécessité urgente de s'attaquer aux problèmes environnementaux, les voyages jouent un rôle crucial dans la compréhension et la promotion de procédures durables. Le fait d'être témoin direct de la fragilité des écosystèmes, des variétés menacées et de l'effet des activités individuelles sur l'environnement motive les vacanciers à devenir des personnes raisonnables à l'échelle mondiale. Cette sensibilisation accrue peut inciter les individus à faire des choix conscients dans leur vie quotidienne et à plaider en faveur de politiques et de pratiques respectueuses de l'environnement, contribuant ainsi à la préservation de notre planète pour les générations futures.

Les difficultés rencontrées au XXIe siècle sont naturellement mondiales, allant du réchauffement climatique et de la pauvreté aux troubles politiques et aux progrès technologiques. Les voyages offrent une chance unique d'observer et d'analyser ces défis dans de nombreuses régions, ce qui permet aux voyageurs de distinguer les points communs, les solutions impressionnantes et les approches collaboratives. En s'engageant auprès des communautés locales, des ONG et des professionnels au cours de leurs voyages, les individus peuvent s'impliquer activement dans les tentatives de résolution des problèmes et travailler à la création d'un avenir plus durable et plus équitable.

Les voyages font souvent sortir les individus de leur zone de confort, les obligeant à s'adapter à des scénarios, des langues et des normes culturelles qui ne leur sont pas familiers. Ce processus de dépassement de la zone de confort favorise le développement personnel, la confiance en soi et la résilience. Les voyages permettent aux individus de découvrir leurs points forts, de se confronter à leurs préjugés et d'approfondir leur connaissance de soi. Ces expériences transformatrices offrent une plateforme spéciale pour l'introspection, permettant aux voyageurs de réfléchir à leurs principes, priorités et aspirations, ce qui conduit en fin de compte à une croissance personnelle et à un point de vue renouvelé sur le mode de vie.

Au XXIe siècle, les voyages ont une valeur immense, car ils jouent le rôle de catalyseur pour comprendre le monde et relever ses défis. Grâce à la connaissance culturelle, à l'élargissement des perspectives, à la conscience écologique, à la résolution de problèmes mondiaux et à l'épanouissement personnel, voyage à Rio de Janeiro les touristes deviennent les acteurs d'un changement positif. En embrassant la force transformatrice des vacances, les individus peuvent contribuer à un monde encore plus inclusif, respectueux de l'environnement et interconnecté, en transcendant les frontières et en construisant des ponts de compréhension entre des cultures et des communautés variées.

dimanche 2 avril 2023

Pourquoi la distribution de la richesse a plus à voir avec le pouvoir qu'avec la productivité

 Selon un nouveau document de travail de l'OCDE, la Grande-Bretagne est l'un des pays les plus riches du monde. La richesse nette est estimée à environ 500 000 $ par ménage, soit plus du double du chiffre équivalent en Allemagne et le triple de celui des Pays-Bas. Seuls le Luxembourg et les États-Unis sont plus riches parmi les pays de l'OCDE.
À un certain niveau, ce n'est pas trop surprenant - la Grande-Bretagne a longtemps été un pays riche. Mais au cours des dernières décennies, les performances économiques de la Grande-Bretagne ont été médiocres. Des décennies de mauvaise gestion économique ont laissé le Royaume-Uni loin derrière les autres économies avancées. Les travailleurs britanniques sont désormais 29% moins productifs que les travailleurs en France et 35% de moins qu'en Allemagne. Comment expliquer cet écart entre des niveaux élevés de richesse et de faibles niveaux de productivité?
Le processus de l'accumulation de la richesse a fait l'objet de nombreux débats tout au long de l'histoire. Si vous prenez un manuel d'économie aujourd'hui, vous rencontrerez probablement un récit similaire au suivant: la richesse est créée lorsque les entrepreneurs combinent les facteurs de production - terre, travail et capital - pour créer quelque chose de plus précieux que les intrants bruts. Une partie de cet excédent peut être économisée, augmentant le stock de richesse, tandis que le reste est réinvesti dans le processus de production pour créer plus de richesse.
La manière dont les fruits de la création de richesse devraient être partagés entre le capital, la terre et le travail a fait l'objet d'un débat considérable tout au long de l'histoire. En 1817, l'économiste David Ricardo a décrit cela comme le principal problème de l'économie politique ».
Aujourd'hui, cependant, ce débat attire beaucoup moins l'attention. En effet, la théorie économique moderne a développé une réponse à ce problème, appelée «théorie de la productivité marginale». Cette théorie, développée à la fin du XIXe siècle par l'économiste américain John Bates Clark, affirme que chaque facteur de production est récompensé en fonction de sa contribution à la production. La théorie de la productivité marginale décrit un monde où, tant qu'il y aura suffisamment de concurrence et de marchés libres, tous recevront leurs justes récompenses par rapport à leur véritable contribution à la société. Il n'y a pas, selon les termes célèbres de Milton Friedman, de déjeuner gratuit ».
L'objectif était de développer une théorie de la distribution basée sur des «lois naturelles» scientifiques, exemptes de considérations politiques ou éthiques. Comme Bates Clark l'a écrit dans son livre fondateur, «The Distribution of Wealth»:
c'est le but de ce travail de montrer que la distribution des revenus à la société est contrôlée par une loi naturelle, et que cette loi, si elle fonctionnait sans friction, donnerait à chaque agent de production la richesse qu'il crée » .
Vu sous cet angle, l'accumulation de richesse est un jeu à somme positive - des niveaux de richesse plus élevés reflètent une capacité de production supérieure, et les gens obtiennent généralement ce qu'ils méritent. Il y a du vrai là-dedans, mais ce n'est qu'une très petite partie de l'image. En ce qui concerne la façon dont la richesse est créée et distribuée, de nombreuses autres forces sont à l'œuvre.
Richesse, propriété et pillage
La mesure de la richesse utilisée par l'OCDE est la «richesse nette moyenne par ménage». Il s'agit de la valeur de tous les actifs d'un pays, moins toutes les dettes. Les actifs peuvent être physiques, tels que des bâtiments et des machines, financiers, tels que des actions et des obligations, ou intangibles, tels que des droits de propriété intellectuelle.
Mais quelque chose ne peut devenir un atout qu'une fois qu'il est devenu une propriété - quelque chose qui peut être aliéné, évalué, acheté et vendu. Ce qui est considéré comme un bien a varié d'une juridiction et d'une période à l'autre et est intimement lié à l'évolution du pouvoir et des relations de classe.
Par exemple, en 1770, la richesse dans le sud des États-Unis représentait 600% du revenu national - plus du double du chiffre équivalent dans le nord des États-Unis. Cette nette différence de richesse peut se résumer en un mot: l'esclavage.
Pour les propriétaires d'esclaves blancs dans le Sud, les esclaves noirs étaient des biens physiques - des marchandises à posséder et à échanger. Et comme tout autre type d'actif, les esclaves avaient un prix de marché. Comme le montre le graphique ci-dessous, l'ampleur effroyable de l'esclavage signifiait que les esclaves étaient la plus grande source de richesse privée dans le sud des États-Unis en 1770.
Lorsque les États-Unis ont finalement aboli l'esclavage en 1865, les personnes qui étaient auparavant des esclaves ont cessé d'être considérées comme une propriété privée. En conséquence, les propriétaires d'esclaves ont perdu ce qui était auparavant leurs biens les plus précieux, et du jour au lendemain, plus de la moitié des richesses du sud des États-Unis ont pratiquement disparu. Tout d'un coup, les États du sud n'étaient plus plus riches »que leurs voisins du nord.
Mais les États du Sud sont-ils vraiment devenus moins riches dans un sens significatif? Évidemment non - la quantité de travail, de capital et de ressources naturelles est restée la même. Ce qui a changé, c'est le droit de certaines personnes d'exercer une revendication exclusive sur ces ressources.
Mais la richesse générée par le travail forcé n'a pas disparu, et ce ne sont pas seulement les États-Unis qui en ont bénéficié. De nombreuses grandes villes et ports de Grande-Bretagne ont été construits avec de l'argent provenant de la traite négrière. Plusieurs grandes banques, dont Barclays et HSBC, peuvent trouver leurs origines dans le financement de la traite négrière ou le pillage des ressources d'autres pays. Beaucoup de grandes propriétés britanniques, qui représentent aujourd'hui une proportion importante de la richesse des ménages, ont été construites sur le dos de la richesse des esclaves. Aujourd'hui encore, de nombreux millionnaires (y compris de nombreux politiciens) peuvent retracer une partie de leurs richesses jusqu'à la traite négrière.
La leçon à tirer ici est que la richesse globale n'est pas simplement le reflet du processus d'accumulation, comme la théorie a tendance à l'impliquer. C'est aussi un reflet des limites de ce qui peut et ne peut pas être aliéné, évalué, acheté et vendu, et de la dynamique du pouvoir qui les sous-tend. Ce n'est pas seulement une question historique.
Aujourd'hui, certains biens et services sont fournis par des entreprises privées sur une base marchande, tandis que d'autres sont fournis socialement comme un bien collectif. Cela peut souvent varier considérablement d'un pays à l'autre. Lorsqu'un service est fourni par des entreprises privées (par exemple, les soins de santé aux États-Unis), les réclamations des actionnaires sur les bénéfices se reflètent dans la valeur de l'entreprise - et ces réclamations peuvent être achetées et vendues, par exemple sur le marché boursier. Ces créances sont également enregistrées en tant que richesse financière dans les comptes nationaux.
Cependant, lorsqu'un service est fourni socialement en tant que bien collectif (comme le NHS au Royaume-Uni), il n'y a aucune prétention sur les bénéfices à détenir et à échanger entre investisseurs. Au lieu de cela, les revendications sur ces secteurs sont socialisées. Les profits sont abandonnés au profit d'un accès gratuit et universel. Parce que ces avantages sont non monétaires et profitent à tout le monde, ils ne sont reflétés dans aucun prix des actifs et ne sont pas enregistrés comme richesse »dans les comptes nationaux.
Un effet similaire est observé avec les régimes de retraite: alors que les retraites privées (financées par les marchés des capitaux) sont incluses en tant que composante de la richesse financière dans les chiffres de l'OCDE, les pensions publiques (financées par la fiscalité générale) sont exclues. En conséquence, un pays qui offre des pensions publiques universelles généreuses aura l'air moins riche qu'un pays qui dépend uniquement des pensions privées, toutes choses étant égales par ailleurs. La façon dont nous mesurons la richesse nationale est donc biaisée vers la marchandisation et la privatisation, et contre la socialisation et la fourniture universelle.
Gains en capital, pertes de travail
Le montant de la richesse ne dépend pas seulement du nombre d'actifs accumulés - il dépend également de la valeur de ces actifs. La valeur des actifs peut augmenter et diminuer au fil du temps, autrement connue sous le nom de gains et pertes en capital. Le prix d'un actif tel qu'une part dans une entreprise ou une propriété physique reflète la valeur actualisée des rendements futurs attendus. Si le rendement futur attendu d'un actif est élevé, il se négociera à un prix plus élevé aujourd'hui. Si le rendement futur attendu d'un actif diminue pour une raison quelconque, son prix diminuera également.
La théorie de la productivité marginale stipule que chaque facteur de production sera récompensé en fonction de sa véritable contribution à la production. Mais bien que présentée comme une théorie objective de la distribution, la théorie de la productivité marginale a un fort élément normatif. Il ne dit rien sur les règles et les lois qui régissent la propriété et l'utilisation des facteurs de production, qui sont essentiellement des variables politiques. Par exemple, des règles qui favorisent les capitalistes et les propriétaires fonciers par rapport aux travailleurs et aux locataires, telles que la législation syndicale répressive et les faibles droits des locataires, augmentent les rendements du capital et des terres. Toutes choses étant égales par ailleurs, cela se traduira par des prix des actions et des biens immobiliers plus élevés, ce qui augmentera la richesse mesurée. En revanche, les règles qui favorisent les travailleurs et les locataires, telles que les lois sur le salaire minimum et le contrôle des loyers, réduisent les rendements du capital et des terres. Cela se traduira à son tour par une baisse des prix des actions et des propriétés, et une baisse de la richesse en papier.
Surtout, dans les deux scénarios, la capacité de production de l'économie est inchangée. Le fait que la richesse serait plus élevée dans le premier cas et plus faible dans le second cas est le résultat d'une asymétrie entre la façon dont les revendications des capitalistes et des propriétaires sont enregistrées et la façon dont les revendications des travailleurs et des locataires sont enregistrées. Alors que les rendements futurs du capital et des terres sont capitalisés dans les prix des actions et des propriétés, les rendements futurs du travail - les salaires - ne sont pas capitalisés dans les prix des actifs. En effet, contrairement aux actifs physiques et financiers, les gens n'ont pas de prix d'actif ». Ils ne peuvent devenir propriété. En conséquence, il est possible que la richesse mesurée augmente simplement parce que l'équilibre des pouvoirs se déplace en faveur des capitalistes et des propriétaires fonciers, leur permettant de réclamer une part plus importante du gâteau aux dépens des travailleurs et des locataires.
Pour les premiers économistes classiques, ce type de richesse - obtenue en extrayant simplement la valeur créée par d'autres - était considéré comme non gagné et qualifié de «rente économique». Cependant, depuis que l'économie néoclassique a remplacé l'économie classique comme école de pensée dominante à la fin du XIXe siècle, la rente économique a été de plus en plus marginalisée du discours économique. Dans la mesure où elle est reconnue, elle est généralement considérée comme périphérique à l'histoire de l'accumulation de richesses, résultant de «frictions du marché», telles que le monopsone et les informations asymétriques, qui donnent lieu à certains cas de «pouvoir de marché». Pour la plupart, les économistes ont eu tendance à se concentrer sur les actes d'épargne et d'investissement qui animent le véritable processus de production. Mais à y regarder de plus près, il est clair que la rente économique est loin d'être périphérique. En effet, dans de nombreux pays, c'est l'histoire principale de l'évolution des patrons de richesse.
Pour voir pourquoi, revenons aux statistiques de l'OCDE sur la richesse. Rappelons que la richesse nette par ménage en Grande-Bretagne est plus du double de ce qu'elle est en Allemagne, même si l'Allemagne est beaucoup plus productive que le Royaume-Uni. Cela peut s'expliquer en partie par la comparaison de la dynamique de puissance associée à chaque facteur de production.
Commençons par le foncier: l'Allemagne possède l'une des lois de protection des locataires les plus strictes d'Europe, et de nombreuses villes allemandes imposent également un contrôle des loyers. Ceci, associé à un secteur bancaire qui privilégie les prêts à l'économie réelle aux prêts immobiliers, signifie que l'Allemagne n'a pas connu l'inflation galopante des prix des logements au Royaume-Uni. Fait remarquable, le rapport prix-revenu des maisons est aujourd'hui plus faible en Allemagne qu'en 1995, alors qu'au Royaume-Uni, il a presque triplé au cours de la même période. Le fait que les maisons ne soient pas des actifs financiers lucratifs et que la location soit plus sûre et plus abordable signifie que la majorité des gens choisissent de louer plutôt que de posséder une maison en Allemagne - et ne possèdent donc aucune richesse immobilière.
En Grande-Bretagne, l'histoire ne pourrait pas être plus différente. Au cours des cinq dernières décennies, la Grande-Bretagne est devenue le paradis des propriétaires fonciers, les gouvernements successifs ayant cherché à encourager les gens à accéder à l'échelle de la propriété. Les impôts fonciers et immobiliers ont été supprimés et des subventions pour l'accession à la propriété ont été introduites. La déréglementation du marché du crédit hypothécaire dans les années 80 a fait que les banques se sont rapidement accrochées aux prêts hypothécaires - déclenchant une vague de nouveaux crédits sur le marché du logement. Le contrôle des loyers a été aboli et le marché locatif privé a été déréglementé. Aujourd'hui, la protection des locataires est plus faible que presque partout ailleurs en Europe. Pendant ce temps, le marché immobilier de Londres a servi de laverie pour l'argent sale du monde. Comme Donald Toon, chef de la National Crime Agency, l'a décrit: «Les prix sont artificiellement élevés par des criminels étrangers qui veulent séquestrer leurs avoirs ici au Royaume-Uni».
Le résultat a été un boom sans précédent des prix des logements. Depuis 1995, la flambée des prix des logements a augmenté la valeur du parc de logements de la Grande-Bretagne de plus de 5 000 milliards de livres sterling, ce qui représente les trois quarts de la richesse des ménages accumulée au cours de la même période. Bien que cela ait été une excellente nouvelle pour les propriétaires, cela a été désastreux pour les locataires. Comme je l'ai écrit ailleurs, la force motrice de la hausse des prix des maisons a été l'augmentation rapide des prix des terrains, et nous savons depuis l'époque d'Adam Smith et de David Ricardo que la terre n'est pas une source de richesse, mais de rente économique. Les billions de livres de richesse amassées sur le marché du logement britannique ont été principalement gagnées au détriment des générations actuelles et futures qui ne possèdent pas de propriété, qui verront une plus grande partie de leurs revenus consommée par des loyers plus élevés et des versements hypothécaires plus importants.
Ainsi, alors que les propriétaires allemands n'ont pas profité de la flambée des prix des logements comme ils l'ont fait en Grande-Bretagne, le revers de la médaille est que les locataires allemands ne dépensent en moyenne que 25% de leurs revenus, tandis que les locataires britanniques dépensent 40%. Le premier est pris en compte dans la mesure de la richesse de l'OCDE, tandis que la valeur actualisée du second ne l'est pas.
Voyons maintenant le capital. Au Royaume-Uni et aux États-Unis, l'objectif de l'entreprise a toujours été de maximiser la valeur pour les actionnaires. En Allemagne cependant, les entreprises devraient généralement tenir compte d'un plus large éventail de parties prenantes, y compris les travailleurs. Cela a conduit à une culture différente de la gouvernance d'entreprise et à des dynamiques de pouvoir différentes entre le capital et le travail.
Les grandes entreprises en Allemagne doivent avoir des représentants des travailleurs dans les conseils d'administration (appelés «codétermination»), et elles doivent également autoriser les «comités d'entreprise» à représenter les travailleurs dans les litiges quotidiens concernant les salaires et les conditions de travail. Les données indiquent que ce système a entraîné des salaires plus élevés, moins de court terme, une productivité accrue et des niveaux d'égalité des revenus encore plus élevés. La contrepartie est qu'elle a également tendance à entraîner une baisse du rendement du capital pour les actionnaires, car les travailleurs sont en mesure de réclamer une plus grande partie de l'excédent. Cela signifie à son tour que les entreprises allemandes ont tendance à être moins valorisées que leurs homologues britanniques sur le marché boursier, ce qui contribue à la baisse des niveaux de richesse financière.
Rien de tout cela ne signifie que l'Allemagne est plus pauvre que la Grande-Bretagne. Au lieu de cela, cela reflète simplement le fait que les capitalistes et les propriétaires fonciers allemands ont moins de pouvoir de négociation qu'au Royaume-Uni, tandis que les travailleurs et les locataires ont plus de pouvoir. Si la baisse des rendements pour les actionnaires et des prix des logements se reflète dans la mesure de la richesse de l'OCDE, de meilleurs salaires et conditions et des loyers moins élevés ne le sont pas.
Conclusion
Toutes les statistiques racontent une histoire, mais les histoires peuvent être racontées sous différents angles. Les définitions de toutes les statistiques économiques contiennent des jugements de valeur sur ce qui est souhaitable et ce qui n'est pas souhaitable, qui à leur tour façonnent notre façon de penser l'économie. À l'heure actuelle, la façon dont nous mesurons la richesse des nations reflète principalement la fortune des capitalistes et des propriétaires fonciers plutôt que celle des travailleurs et des locataires. La Grande-Bretagne semble plus riche que l'Allemagne sur le papier, mais cela ne reflète pas la réalité vécue par la plupart des gens. S'il est important de ne pas surestimer la mesure dans laquelle les statistiques peuvent influencer le monde réel, cela est important pour au moins trois raisons.
Premièrement, il illustre comment des mesures apparemment objectives ont souvent des hypothèses idéologiques intégrées. Bien qu'il existe déjà une littérature bien établie sur les alternatives au PIB, de nombreuses mesures économiques sont utilisées dans l'analyse économique et l'évaluation des politiques sans aucune évaluation critique de leurs hypothèses idéologiques sous-jacentes. Cela doit changer.
Deuxièmement, il met en évidence la façon dont la richesse en papier s'est dissociée dans de nombreux endroits de la capacité de production et comment la fusion des deux peut être très trompeuse. C'est particulièrement le cas où l'activité rentière à somme nulle est répandue, comme dans le cas de la Grande-Bretagne. Ces divergences soulèvent la question de savoir si la façon dont nous mesurons actuellement la richesse est vraiment la plus sensée.
Mais surtout, cela montre que la répartition des richesses n'a pas grand-chose à voir avec la contribution ou la productivité, et tout à voir avec la politique et le pouvoir. Comme J.W. Mason déclare: C'est le pouvoir de négociation, c'est la politique, tout le long. »
Pour les économistes qui voient leur discipline comme une science «sans valeur» distincte de la politique, c'est un territoire inconfortable. Mais si l'objectif est de comprendre l'économie telle qu'elle existe réellement, l'analyse du pouvoir au-delà du concept étroit de «pouvoir de marché» est essentielle. Cela signifie, entre autres, de lutter contre les dynamiques de pouvoir qui sous-tendent la propriété et les relations de propriété, ainsi que celles qui entraînent les inégalités entre les différents groupes sociaux et identités.
Cela fait 200 ans que David Ricardo a décrit le principal problème »de l'économie politique. Il est peut-être temps de le revoir.

Réconcilier les Français avec la politique

 La relation entre les Français et la politique est devenue tendue, marquée par la méfiance, le désintérêt et même le rejet. Cette fracture ...